NIRAPARIB 100 mg, gélule, flacon avec fermeture de sécurité de 93
Retiré du marché le : 19/03/2018
Dernière révision : 10/10/2017
Taux de TVA : 0%
Laboratoire exploitant : CSP
Niraparib est indiqué en monothérapie pour le traitement d'entretien des patientes adultes atteintes d'un cancer épithélial séreux de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif, sans mutation du gène BRCA (germinale et somatique), récidivant et sensible au platine, qui sont en réponse (réponse complète ou partielle) à une chimiothérapie à base de platine et non éligibles au bevacizumab.
La prescription de Niraparib doit être validée en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire.
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition. Allaitement pendant le traitement et 1 mois après la dernière dose (voir la rubrique Grossesse et allaitement).
Effets indésirables hématologiques
Dans le programme d'essais cliniques, les patientes éligibles au traitement par Niraparib présentaient avant traitement les paramètres hématologiques suivants : neutrophiles ≥ 1 500/µL ; plaquettes ≥ 100 000/µL et
hémoglobine ≥ 9 mg/dL. Il est recommandé de ne pas traiter en cas de valeurs inférieures à ces seuils. Des effets indésirables hématologiques (thrombopénie, anémie, neutropénie) ont été signalés chez les patientes traitées par Niraparib.
Un suivi de la NFS-plaquettes une fois par semaine pendant les deux premiers mois, puis une fois par mois pendant les 10 mois de traitement suivants et régulièrement par la suite est recommandé pour déceler d'éventuels changements cliniquement significatifs de tout paramètre hématologique pendant le traitement (voir la rubrique Posologie et mode d'administration).
Si une patiente développe une toxicité hématologique sévère persistante qui ne disparaît pas dans les 28 jours suivant l'interruption, Niraparib doit être arrêté.
En raison du risque de thrombopénie, les anticoagulants et les antiplaquettaires doivent être utilisés avec prudence (voir la rubrique Effets indésirables).
Des pancytopénies ont été observées chez < 1 % des patientes recevant du Niraparib. Si une patiente développe une toxicité hématologique sévère persistante incluant une pancytopénie qui ne régresse pas dans les 28 jours suivant l'interruption, Niraparib doit être arrêté.
Syndrome myélodysplasique/Leucémie aiguë myéloïde
Des cas de syndrome myélodysplasique/leucémie aiguë myéloïde (SMD/LAM), dont certains avec une issue fatale, ont été signalés chez un petit nombre de patientes ayant reçu Niraparib ou un placebo. Dans l'étude pivot internationale de phase 3 (ENGOT-OV16), l'incidence de SMD/LAM chez les patientes ayant reçu Niraparib (1,4 %) était similaire à celle des patientes ayant reçu un placebo (1,1 %). Au total, dans les études cliniques des cas de SMD/LAM ont été observés chez 7 patientes traitées par Niraparib sur 751 (0,9%) La durée du traitement par Niraparib avant l'apparition d'un(e) SMD/LAM a varié de 1 mois à > 2 ans. Les cas étaient typiques de SMD/LAM secondaires liés au traitement anticancéreux. Toutes les patientes avaient reçu plusieurs schémas de chimiothérapie à base de platine et un grand nombre d'entre elles avaient également reçu d'autres agents endommageant l'ADN et de la radiothérapie. Certaines patientes avaient des antécédents de dysplasie médullaire.
Si la SMD et/ou la LAM sont confirmées pendant le traitement par Niraparib, Niraparib doit être arrêté et la patiente traitée de façon appropriée.
Hypertension, y compris crise hypertensive
Des cas d'hypertension, y compris de crise hypertensive, ont été rapportés avec l'utilisation de Niraparib. L'hypertension préexistante doit être contrôlée de façon adéquate avant de débuter le traitement par Niraparib. La tension artérielle doit être contrôlée une fois par mois pendant la première année et régulièrement par la suite pendant le traitement par Niraparib.
L'hypertension doit être prise en charge médicalement avec des antihypertenseurs et un ajustement de la dose de Niraparib, si nécessaire (voir la rubrique Posologie et mode d'administration). Dans le programme d'essais cliniques, la tension artérielle a été mesurée au jour 1 de chaque cycle de 28 jours pendant la période de traitement par Niraparib. Dans la plupart des cas, l'hypertension a été contrôlée de façon adéquate en utilisant un traitement antihypertenseur standard avec ou sans ajustement de la posologie du Niraparib (voir la rubrique Posologie et mode d'administration). Niraparib doit être arrêté en cas de crise d'hypertension ou si une hypertension cliniquement significative ne peut être contrôlée de façon adéquate avec un traitement antihypertenseur.
Grossesse/contraception
Niraparib ne doit pas être utilisé pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer non disposées à utiliser une contraception fiable au cours du traitement et pendant 1 mois après avoir reçu la dernière dose de Niraparib (voir la rubrique Grossesse et allaitement). Un test de grossesse doit être réalisé chez toutes les femmes en âge de procréer avant le début du traitement.
Lactose
Les gélules de Niraparib contiennent du lactose monohydraté. Leur utilisation est déconseillée chez les patientes présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption de glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Tartrazine
Ce médicament contient un agent colorant azoïque (E102) qui peut provoquer des réactions allergiques.
Résumé du profil de sécurité
Dans l'étude pivot ENGOT-OV16, les effets indésirables survenant avec une fréquence ≥ 10 % chez les patientes recevant du Niraparib en monothérapie ont été les nausées, thrombopénie, fatigue/asthénie, anémie, constipation, vomissements, douleur/distension abdominale, neutropénie, insomnie, céphalées, diminution de l'appétit, rhinopharyngite, éruption cutanée, mucite/stomatite, diarrhée, dyspnée, hypertension, myalgie, dyspepsie, douleur dorsale, vertiges, leucopénie, toux, infection urinaire, arthralgie, anxiété, palpitations, sécheresse buccale, augmentation des ASAT/ALAT, et dysgueusie.
Les effets indésirables graves les plus fréquents > 1% (fréquence d'apparition en cours de traitement) ont été la thrombopénie, l'anémie, l'occlusion intestinale légère et la constipation,
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été identifiés dans l'étude ENGOT-OV16 chez des patientes traitées par Niraparib en monothérapie (voir le tableau 3). La fréquence des effets indésirables ne peut être totalement imputable au médicament seul mais peut aussi s'expliquer par la maladie sous-jacente ou les médicaments utilisés en association avec Niraparib. Les fréquences de survenue des effets indésirables sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000). Pour chaque fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Tableau 3 Tableau récapitulatif des effets indésirables
Classe de système d'organe | Fréquence de tous grades CTCAE | Fréquence de grade 3 ou 4 CTCAE |
Infections et infestations | Très fréquent Infection urinaire Fréquent Bronchite, conjonctivite |
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Affections hématologiques et du système lymphatique | Très fréquent Thrombopénie, anémie, neutropénie, leucopénie Peu fréquent Pancytopénie | Très fréquent Thrombopénie, anémie, neutropénie Fréquent Leucopénie Peu fréquent Pancytopénie |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Très fréquent Appétit diminué Fréquent Hypokaliémie | Fréquent Hypokaliémie |
Affections psychiatriques | Très fréquent Insomnie, anxiété Fréquent Dépression |
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Affections du système nerveux | Très fréquent Vertiges, céphalée, dysgueusie |
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Affections cardiaques | Très fréquent Palpitations Fréquent Tachycardie |
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Affections vasculaires | Très fréquent Hypertension | Fréquent Hypertension |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Très fréquent Dyspnée, rhinopharyngite, toux Fréquent Epistaxis |
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Affections gastro-intestinales | Très fréquent Vomissements, diarrhée, nausées, constipation, douleur/distension abdominale, mucite/stomatite, dyspepsie, sécheresse buccale | Fréquent Nausées, vomissements, douleur/distension abdominale |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Très fréquent Eruption cutanée Fréquent Photosensibilité |
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Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif | Très fréquent Myalgie, douleur dorsale, arthralgie |
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Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Très fréquent Fatigue/ asthénie Fréquent Œdème périphérique | Fréquent Fatigue/asthénie |
Tableau 3 Tableau récapitulatif des effets indésirables
Classe de système d'organe | Fréquence de tous grades CTCAE | Fréquence de grade 3 ou 4 CTCAE |
Investigations | Très fréquent Augmentation des ASAT/ALAT Fréquent Augmentation des Gamma-GT, augmentation de la créatininémie, augmentation des phosphatases alcalines, diminution du poids | Fréquent Augmentation des ASAT/ALAT, augmentation des Gamma-GT |
Description de certains effets indésirables
Les effets indésirables hématologiques (thrombopénie, anémie, neutropénie) incluant des diagnostics cliniques et/ou des résultats de laboratoire sont généralement survenus précocement après le début du traitement par Niraparib et leur incidence a diminué avec le temps.
Thrombopénie
Le délai médian d'apparition de la thrombopénie tous grades confondus était de 22 jours. La plupart des événements étaient transitoires, la thrombopénie disparaissant dans les 10 jours. Les patientes traitées par Niraparib et qui développent une thrombopénie peuvent présenter un risque plus élevé d'hémorragie. Dans le programme d'essais cliniques, la thrombopénie était prise en charge par une surveillance biologique, un ajustement posologique et une transfusion de plaquettes le cas échéant (voir la rubrique Posologie et mode d'administration). Un arrêt du traitement dû à une thrombopénie a eu lieu chez 3 % des patientes. Le taux d'incidence d'une nouvelle thrombopénie après le Cycle 3 était <1%.
Anémie
Le délai médian d'apparition de l'anémie tous grades confondus était de 42 jours et de 85 jours pour les événements de grades 3/4. La durée médiane de l'anémie tous grades confondus était de 63 jours et était considérablement plus courte pour les anémies de grades 3/4, à savoir 8 jours. L'anémie, tous grades confondus, peut persister pendant le traitement par Niraparib. Dans le programme d'essais cliniques, l'anémie était prise en charge par une surveillance biologique, un ajustement posologique (voir la rubrique Posologie et mode d'administration), et une transfusion de globules rouges le cas échéant. Un arrêt du traitement dû à une anémie a eu lieu chez 1 % des patientes.
Neutropénie
Le délai médian d'apparition de la neutropénie tous grades confondus était de 27 jours et de 29 jours pour les événements de grades 3/4. La durée médiane de la neutropénie tous grades confondus était de 26 jours et de 13 jours pour les évènements de grades 3/4. Dans le programme d'essais cliniques, la neutropénie était prise en charge par une surveillance biologique et un ajustement posologique (voir la rubrique Posologie et mode d'administration). La plupart des patientes n'ont pas reçu de traitement pour les événements neutropénie. Un arrêt du traitement dû à des événements neutropénie a eu lieu chez 2 % des patientes.
Des facteurs de croissance (G-CSF) ont été administrés à environ 6% des patientes traitées par Niraparib.
Hypertension
Des cas d'hypertension, y compris de crise aiguë d'hypertension, ont été rapportés avec le traitement par Niraparib. 19,3% des patientes traitées par Niraparib ont présenté une hypertension tous grades confondus et 8,2% des patientes ont présenté une hypertension de grade 3/4. Dans le programme d'essais cliniques, l'hypertension était rapidement prise en charge par un traitement antihypertenseur. Un arrêt du traitement dû à une hypertension a eu lieu chez < 1 % des patientes.
Population pédiatrique
Aucune étude n'a été réalisée dans cette population.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé doivent déclarer tout effet indésirable suspecté à l'aide de la fiche de déclaration des effets indésirables disponible dans le Protocole d'utilisation thérapeutique et de recueil d'informations (voir Annexe D du PUT).
SURVEILLANCE du traitement :
- NFS-Plaquettes : une fois par semaine pendant les deux premiers mois, puis une fois par mois pendant les 10 mois de traitement suivants et régulièrement par la suite.
- Tension artérielle : une fois par mois pendant la première année et régulièrement par la suite.
- Faire un test de grossesse avant la mise en route du traitement chez les femmes en âge de procréer.
CONTRACEPTION : les femmes en âge de procréer doivent prendre une contraception efficace pendant toute la durée du traitement et pendant 1 mois après l'interruption du traitement.
ALLAITEMENT : ne pas allaiter pendant le traitement et pendant le mois qui suit la dernière dose.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (sensation de faiblesse, fatigue, sensations vertigineuses).
CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN voire un service médical d'urgence en cas de :
- Ecchymoses ou saignements plus longs que d'habitude.
- Essoufflement, fatigue, peau pâle, battements cardiaques rapides.
- Fièvre ou infection.
NAUSEES/VOMISSEMENTS :
- Prendre ce médicament le soir peut aider à mieux contrôler les nausées si elles sont présentes.
- En cas de vomissement ou d'oubli d'une dose, ne pas prendre de dose supplémentaire. Prendre le dose suivante à l'heure habituelle.
Femmes en âge de procréer/contraception chez les femmes
Les femmes en âge de procréer ne doivent pas tomber enceintes au cours du traitement par Niraparib et ne doivent pas être enceintes au moment de démarrer le traitement. Un test de grossesse doit être effectué chez toutes les femmes en âge de procréer avant le traitement. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et durant le mois qui suit la dernière dose de Niraparib.
Grossesse
Aucune donnée n'est disponible sur l'utilisation de Niraparib chez les femmes enceintes. Aucune étude sur la reproduction animale ni sur la toxicité n'a été conduite. Cependant, compte tenu de son mécanisme d'action, Niraparib peut causer des lésions embryonnaires ou foetales, incluant des effets létaux sur l'embryon et des effets tératogènes, lorsqu'il est administré à une femme enceinte. Niraparib ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
Allaitement
On ne sait pas si le niraparib ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel humain. L'allaitement est contre-indiqué au cours de l'administration de Niraparib et durant le mois qui suit la dernière dose (voir la rubrique Contre-indications).
Fertilité
Il n'existe aucune donnée clinique sur la fertilité. Une diminution de la spermatogénèse a été observée chez des rats et des chiens. Ces résultats ont montré une réversibilité dans les 4 semaines après arrêt du traitement (voir la rubrique Données de sécurité précliniques).
Interactions pharmacodynamiques
L'association de Niraparib avec des vaccins ou des agents immunosuppresseurs n'a pas été étudiée.
De même, les données sur le niraparib en association avec des médicaments cytotoxiques sont limitées. Par conséquent, il convient d'être prudent si le niraparib est utilisé en association avec des vaccins, des agents immunosuppresseurs ou avec d'autres médicaments cytotoxiques.
Interactions pharmacocinétiques
Niraparib présente un risque limité d'interactions médicamenteuses cliniquement significatives chez l'homme. Voir la rubrique Propriétés pharmacocinétiques qui décrit l'absorption, la distribution, le métabolisme et l'élimination ainsi que les interactions médicamenteuses in vitro du Niraparib.
Les études d'interactions n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Le traitement par Niraparib doit être instauré et supervisé par un médecin expérimenté dans l'utilisation des médicaments anticancéreux.
Posologie
La posologie de Niraparib est de trois gélules de 100 mg une fois par jour, soit l'équivalent d'une dose quotidienne totale de 300 mg.
Les patientes doivent être encouragées à prendre leur dose de Niraparib à peu près à la même heure chaque jour. Une administration au coucher est une méthode possible pour gérer les nausées.
Le traitement par Niraparib doit être poursuivi jusqu'à progression de la maladie.
Oubli d'une dose
Si une patiente oublie de prendre une dose de Niraparib, elle doit prendre la dose suivante au moment normalement prévu.
Ajustements posologiques en cas d'effets indésirables
Les recommandations pour la gestion des effets indésirables sont répertoriées dans le tableau 1 et tableau
2. De façon générale, dans un premier temps, il est recommandé d'interrompre le traitement (mais pas plus de 28 jours consécutifs) pour permettre le rétablissement de la patiente, et dans un second temps de redémarrer à la même posologie. Dans le cas où l'effet indésirable réapparaît, il est recommandé de réduire la dose. Si les effets indésirables persistent au-delà de 28 jours d'interruption, il est recommandé d'interrompre le traitement par Niraparib. Si les effets indésirables ne sont pas gérables avec cette recommandation d'interruption et de réduction de dose, il est recommandé d'interrompre le traitement par Niraparib.
Les réductions de doses pourront être appliquées selon les effets indésirables. Dans un premier temps, la recommandation de réduction de dose est de passer de trois gélules une fois par jour (300 mg) à deux gélules une fois par jour (200 mg). Si une nouvelle réduction de dose est nécessaire, une deuxième réduction de dose de deux gélules une fois par jour (200 mg) à une gélule une fois par jour (100 mg) peut être mise en place.
Les ajustements posologiques recommandés en cas effets indésirables sont répertoriés dans les tableaux 1 et 2.
Tableau 1 : Ajustements posologiques en cas d'effets indésirables non hématologiques | |
Effet indésirable non hématologique lié au traitement de grade ≥ 3 selon les CTCAE* pour lequel une prophylaxie n'est pas considérée comme possible ou un effet indésirable qui persiste malgré le traitement | Première survenue : Suspendre Niraparib pendant un maximum de 28 jours ou jusqu'à la disparition de l'effet indésirable Reprendre Niraparib à une dose réduite (200 mg/jour). |
Deuxième survenue : Suspendre Niraparib pendant un maximum de 28 jours ou jusqu'à la disparition de l'effet indésirable Reprendre Niraparib à une dose réduite (100 mg/jour). | |
Effet indésirable lié au traitement de grade ≥ 3 selon les CTCAE durant plus de 28 jours pendant que la patiente reçoit Niraparib à 100 mg/jour | Arrêter le traitement. |
CTCAE=Critères de terminologie communs pour les événements indésirables (« Common Terminology Criteria for Adverse Events »)
Tableau 2 : Ajustements posologiques en cas d'effets indésirables hématologiques | |
Des effets indésirables hématologiques potentiellement graves ont été observés lors du traitement par Niraparib, notamment durant la phase initiale de traitement. Une surveillance de la numération formule sanguine-plaquettes (NFS-plaquettes) doit être effectuée une fois par semaine pendant les deux premiers mois de traitement et une adaptation de la dose doit être faite selon les besoins. Après les deux premiers mois, un contrôle de la NFS-plaquettes doit être effectué une fois par mois pendant 10 mois et régulièrement par la suite (voir la rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). | |
Effet indésirable hématologique nécessitant une transfusion ou l'administration de facteur de croissance hématopoïétique | Pour les patientes présentant une numération plaquettaire ≤ 10 000/µL, une transfusion de plaquettes doit être envisagée. S'il existe d'autres facteurs de risque tels que la co-administration d'anticoagulants ou d'antiplaquettaires, envisager l'interruption de ces médicaments et/ou la transfusion lorsque le nombre de plaquettes est plus élevé. Reprendre Niraparib à une dose réduite. |
Numération plaquettaire < 100 000/µL | Première survenue : Suspendre Niraparib pendant un maximum de 28 jours et surveiller la numération sanguine une fois par semaine jusqu'à ce que la numération plaquettaire redevienne ≥ 100 000/µL. Reprendre Niraparib à la même dose ou à une dose réduite selon l'évaluation clinique. Si à tout moment la numération plaquettaire est < 75 000/µL, reprendre à une dose réduite. |
Deuxième survenue : Suspendre Niraparib pendant un maximum de 28 jours et surveiller la numération sanguine une fois par semaine |
Tableau 2 : Ajustements posologiques en cas d'effets indésirables hématologiques | |
| jusqu'à ce que la numération plaquettaire redevienne ≥ 100 000/µL. Reprendre Niraparib à une dose réduite. Arrêter Niraparib si la numération plaquettaire ne revient pas à des niveaux acceptables dans les 28 jours suivant la période d'interruption de la dose, ou si la patiente a déjà fait l'objet d'une réduction de dose jusqu'à 100 mg/jour. |
Polynucléaires neutrophiles < 1 000/µL ou Hémoglobine < 8 g/dL | Suspendre Niraparib pendant un maximum de 28 jours et surveiller la numération sanguine une fois par semaine jusqu'à ce que la numération des neutrophiles redevienne ≥ 1 500/µL ou jusqu'à ce que l'hémoglobine redevienne ≥ 9 g/dL. Reprendre Niraparib à une dose réduite. Arrêter Niraparib si le nombre de polynucléaires neutrophiles et/ou l'hémoglobine ne reviennent pas à des niveaux acceptables dans les 28 jours suivant la période d'interruption de la dose, ou si la patiente a déjà fait l'objet d'une réduction de dose jusqu'à 100 mg /jour. |
Diagnostic confirmé de syndrome myélodysplasique (SMD) ou de leucémie aiguë myeloïde (LAM) |
Arrêter Niraparib de façon permanente. |
Personnes âgées
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patientes âgées ≥ 65 ans. Les données cliniques chez les patientes âgées de 75 ans et plus sont limitées.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patientes atteintes d'insuffisance rénale légère ou modérée. Il n'y a pas de données chez les patientes atteintes d'insuffisance rénale sévère ou d'insuffisance rénale terminale sous hémodialyse ; Niraparib doit être utilisé avec prudence chez ces patientes (voir la rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patientes atteintes d'insuffisance hépatique légère ou modérée. Il n'y a pas de données chez les patientes atteintes d'insuffisance hépatique sévère ; Niraparib doit être utilisé avec prudence chez ces patientes (voir la rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Patientes présentant un indice de performance de l'ECOG de 2 à 4
Aucune donnée clinique n'est disponible chez les patientes présentant un indice de performance de l'ECOG de 2 à 4.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de Niraparib chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible (voir la rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Mode d'administration
Niraparib est administré par voie orale au cours ou en dehors des repas.
Durée de conservation :
1 an
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Sans objet.
Il n'existe aucun traitement spécifique en cas de surdosage de Niraparib et les symptômes d'un surdosage ne sont pas établis. En cas de surdosage, les médecins doivent adopter des soins de support et administrer un traitement symptomatique.
Classe pharmacothérapeutique : autres agents antinéoplasiques, code ATC : L01XX54. Mécanisme d'action et effets pharmacodynamiques
Le niraparib est un inhibiteur de la poly(ADP-ribose) polymérase (PARP) 1 et 2 qui joue un rôle dans la réparation de l'ADN. Des études in vitro ont montré que la cytotoxicité induite par le niraparib pouvait entrainer l'inhibition de l'activité enzymatique de PARP et augmenter la formation de complexes PARP-ADN, aboutissant à des lésions de l'ADN, une apoptose et une mort cellulaire. L'augmentation de la cytotoxicité induite par le niraparib a été observée dans des lignées cellulaires tumorales avec ou sans déficience des gènes BRCA-1/2. Il a été montré que le niraparib diminue la croissance tumorale dans les modèles murins de xénogreffe de cancer humain avec ou sans déficience des gènes BRCA-1/2 et d'autres gènes de réparation de l'ADN, et dans des modèles humains de tumeur PDx avec ou sans mutation des gènes BRCA-1/2 ou déficience en recombinaison homologue.
Efficacité et sécurité clinique
La sécurité et l'efficacité du niraparib en traitement d'entretien ont été étudiées dans une étude internationale de phase 3, randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo (ENGOT-OV16 / NOVA) chez des patientes atteintes d'un cancer épithélial séreux principalement de haut grade, récidivant, sensible au platine, de l'ovaire, des trompes de Fallope, ou péritonéal primitif, qui étaient précédemment sensibles à un traitement à base de platine. Toutes les patientes avaient reçu au moins deux lignes de chimiothérapie à base de platine et présentaient une réponse (complète ou partielle) à la chimiothérapie à base de platine la plus récente. Les patientes ne devaient pas avoir reçu préalablement un anti PARP incluant le niraparib. Les patientes éligibles ont été assignées à une des deux cohortes sur la base des résultats du test de la mutation germinale de BRCA. Dans chaque cohorte, les patientes ont été randomisées selon un ratio 2 :1 pour recevoir le niraparib ou le placebo.
La randomisation au sein de chaque cohorte était stratifiée selon le délai jusqu'à progression après la pénultième ligne de chimiothérapie à base de platine précédant l'inclusion dans l'étude (6 à < 12 mois et ≥ 12 mois) ; l'utilisation ou non de bévacizumab en association avec la pénultième ou la dernière ligne de chimiothérapie à base de platine ; et la meilleure réponse (complète ou partielle) à la ligne de chimiothérapie à base platine la plus récente.
Les patientes ont commencé le traitement au Cycle 1/Jour 1 (C1/J1) avec 300 mg de Niraparib ou le placebo, administrés en une seule prise par jour en continu sur des cycles de 28 jours. Des visites de suivi étaient planifiées à chaque cycle (4 semaines ± 3 jours).
Dans l'étude NOVA, la dose la plus communément utilisée chez les patientes traitées par le niraparib était de 200 mg.
Le critère d'évaluation principal, la SSP (survie sans progression), a été déterminé par une évaluation centrale en aveugle indépendante selon les critères RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors, version 1.1) ou les signes cliniques et symptômes et à l'augmentation du CA-125. La SSP a été mesurée entre le moment de la randomisation (effectuée jusqu'à 8 semaines après la fin de la chimiothérapie) et la progression de la maladie ou le décès.
L'analyse principale d'efficacité de la SSP a été définie de manière prospective et séparément pour la cohorte gBRCAmut et la cohorte non-gBRCAmut. Les critères secondaires d'efficacité ont inclus l'intervalle libre sans chimiothérapie (CFI), le délai jusqu'au premier traitement post progression (TFST), la SSP après le premier traitement post progression (SSP2), le délai jusqu'au second traitement post progression (TSST) et la SG (survie globale).
Les données démographiques, les caractéristiques de la maladie à l'inclusion et les traitements antérieurs étaient généralement bien équilibrés entre les bras niraparib et placebo dans la cohorte gBRCAmut (n=203) et la cohorte non-gBRCAmut (n=350). Les âges médians allaient de 57 à 63 ans selon le bras de traitement ou la cohorte. Dans chaque cohorte, le siège de la tumeur primitive chez la plupart des patientes (>80%) était l'ovaire. La plupart des patientes (>84%) présentaient une tumeur d'histologie séreuse. Une grande
proportion de patientes dans les deux bras de traitements et dans les deux cohortes avaient reçu au moins 3 lignes antérieures de chimiothérapie, incluant respectivement 49% et 34% de patientes traitées par le niraparib dans les cohortes gBRCAmut et non-gBRCAmut. La majorité des patientes étaient âgées de 18 à 64 ans (78%), caucasiennes (88%) et avaient un indice de performance ECOG de 0 (68%).
Dans la cohorte globale non-gBRCAmut, le nombre médian de cycles de traitement était plus élevé dans le bras niraparib que dans le bras placebo (respectivement 8 et 5 cycles). Le nombre de patientes ayant poursuivi le traitement au-delà de 12 mois était plus important dans le bras niraparib que dans le bras placebo (respectivement 34,2% et 21,1%).
L'étude a atteint son objectif principal avec une amélioration statistiquement significative de la SSP en faveur du niraparib en monothérapie en maintenance comparé au placebo dans la cohorte gBRCAmut (HR 0,27; 95% IC 0,173, 0,410; p<0,0001) et dans la cohorte globale non-gBRCAmut (HR 0,45; 95% CI 0,338, 0,607; p<0,0001). L'évaluation de la SSP par les investigateurs était cohérente avec celle du comité indépendant d'évaluation.
Le tableau 4 présente les résultats pour le critère de jugement principal, la SSP, pour l'ensemble de la cohorte non-gBRCAmut.
Tableau 4 : Critère de jugement principal de SSP | ||
| Cohorte non-gBRCAmut | |
Niraparib (N = 234) | Placebo (N = 116) | |
SSP médiane (IC à 95 %) | 9,3 (7,2, 11,2) | 3,9 (3,7, 5,5) |
Valeur de p | ≤ 0,0001 | |
Hazard Ratio (HR) (Nir:Plac) (IC à 95 %) | 0,45 (0,338, 0,607) |
Les courbes de Kaplan-Meier pour les 2 bras de traitement montrent une divergence précoce des courbes, la courbe du niraparib étant constamment au-dessus de celle du placebo, et une séparation des courbes maintenue tout au long de la période d'observation dans l'ensemble de la cohorte non-gBRCAmut (Figure 1). La probabilité de non progression de la maladie à 12 mois était estimée à 27% dans le bras niraparib et de 7% dans le bras placebo. A 18 mois, la probabilité de non progression de la maladie était de 19% dans le bras niraparib et de 7% dans le bras placebo.
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Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier pour la survie sans progression dans l'ensemble de la cohorte non-gBRCAmut d'après l'évaluation du comité indépendant d'évaluation (population ITT, N = 350)
Les critères secondaires d'efficacité, l'intervalle libre sans chimiothérapie (CFI), le délai jusqu'au premier traitement post progression (TFST), la SSP après le premier traitement post progression (SSP2), ont montré un effet du traitement statistiquement significatif et persistant en faveur du niraparib dans l'ensemble de la cohorte non-gBRCAmut (Tableau 5). Pour évaluer l'impact du traitement par le niraparib sur les traitements anticancéreux ultérieurs, la différence entre la SSP2 et la SSP a été déterminée pour toutes les patientes randomisées. La différence entre la SSP2 médiane et la SSP médiane était de 9 mois pour le groupe niraparib et de 10,3 mois pour le groupe placebo avec un hazard ratio = 1,02 (IC 95% : 0,765, 1,349; (p=0,9183)), indiquant qu'il n'y a pas d'impact délétère sur la réponse aux traitements ultérieurs suivant le traitement de maintenance avec le niraparib
Les données rapportées par les patientes (PRO) obtenus avec des questionnaires validés (FOSI et EQ-5D) indiquent que les patientes traitées par le niraparib n'ont rapporté aucune différence par rapport au placebo pour les mesures associées à la qualité de vie (QdV). Au moment de l'analyse, les résultats des critères secondaires restants, SG et TSST n'étaient pas assez matures pour être évalués. Cependant aucun effet délétère sur la SG n'a été observé à la date limite de collecte de données. Le hazard ratio pour la SG était de 0,74 (95% IC: 0,452, 1,200) pour l'ensemble de la cohorte non-gBRCAmut.
Tableau 5: Critères secondaires*
| non-gBRCAmut | |
| Niraparib N=234 | Placebo N=116 |
Critère |
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Intervalle libre sans chimiothérapie | ||
Médiane (IC à 95%) - mois | 12,7 (11,0-14,7) | 8,6 (6,9-10,0) |
Valeur de p | <0,001 | |
Hazard ratio (IC à 95%) | 0,50 (0,37-0,67) | |
Délai jusqu'au premier traitement post progression | ||
Médiane (IC à 95%) - mois | 11,8 (9,7-13,1) | 7,2 (5,7-8,5) |
Valeur de p | <0,001 | |
Hazard ratio (IC à 95%) | 0,55 (0,41-0,72) | |
Survie sans progression 2 | ||
Médiane (IC à 95%) - mois | 18,6 (16,2-21,7) | 15,6 (13,2-20,9) |
| non-gBRCAmut | |
| Niraparib N=234 | Placebo N=116 |
Critère |
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Valeur de p | 0,03 | |
Hazard ratio (IC à 95%) | 0,69 (0,49-0,96) |
*IC: Intervalle de Confiance
Population pédiatrique
L'Agence Européenne des Médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec Niraparib dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique, dans le carcinome de l'ovaire (à l'exclusion du rhabdomyosarcome et des tumeurs germinales).
Absorption
Après l'administration d'une dose unique de 300 mg de niraparib dans des conditions de jeun, le niraparib était mesurable dans le plasma dans les 30 minutes et la concentration plasmatique maximale moyenne (Cmax) de niraparib était atteinte en 3 heures environ [804 ng/mL (CV% : 50,2 %)]. Après administration de doses répétées de niraparib allant de 30 mg à 400 mg une fois par jour, l'accumulation de niraparib était environ 2 fois plus importante.
Les expositions systémiques (Cmax et ASC) au niraparib ont augmenté de manière proportionnelle à la dose lorsque la dose de niraparib augmentait de 30 mg à 400 mg. La biodisponibilité absolue du niraparib est d'environ 73 %, indiquant un effet de premier passage minime.
La prise concomitante d'un repas riche en graisses n'a pas affecté de manière significative la pharmacocinétique du niraparib après administration de 300 mg de Niraparib.
Distribution
Le niraparib était modérément lié aux protéines du plasma humain (83,0 %). Le volume apparent de distribution (Vd/F) était de 1 220 L, indiquant une distribution tissulaire étendue du niraparib. Dans une analyse de pharmacocinétique de population, le Vd/F était de 1 074 L chez les patientes atteintes de cancer.
Biotransformation
Le niraparib est principalement métabolisé par des carboxylestérases (CE) pour former un métabolite majeur inactif, M1. Dans une étude de bilan de masse, M1 et M10 (les glucuronides dérivés de M1) étaient les principaux métabolites circulants. La demi-vie moyenne de M1 était de 88 heures. Le rapport d'exposition de M1 par rapport au niraparib était d'environ 1,3-2,2 dans le plasma.
Élimination
Après une dose orale unique de 300 mg de niraparib, la demi-vie terminale moyenne (t1/2) du niraparib allait de 48 à 51 heures (environ 2 jours). Dans une analyse de pharmacocinétique de population, la clairance totale apparente (CL/F) du niraparib était de 16,2 L/h chez les patientes atteintes de cancer.
Le niraparib est principalement éliminé par les voies hépato-biliaire et rénale. Après administration d'une dose orale unique de 300 mg de [14C14]- niraparib, en moyenne, 86,2 % (extrèmes71 % à 91 %) de la dose ont été retrouvés dans les urines et les selles sur 21 jours. La radioactivité retrouvée dans les urines représentait 47,5 % de la dose (extrèmes33,4 % à 60,2 %) et celle retrouvée dans les selles 38,8 % (extrèmes28,3 % à 47,0 %). Dans des prélèvements poolés recueillis sur 6 jours, 36,7 % de la dose ont été retrouvés dans les urines, principalement sous forme de métabolites, et 21,1 % de la dose dans les selles, principalement sous forme de niraparib inchangé.
Risque d'intéractions médicamenteuses
Ni le niraparib, ni le métabolite principal M1 ne sont des inhibiteurs des CYP impliqués dans le métabolisme des médicaments (CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6 et CYP3A4). Niraparib induit faiblement le CYP1A2 mais pas le CYP3A4 in vitro, alors que M1 n'en induit aucun. Ni le niraparib, ni M1 ne sont des substrats ou des inhibiteurs des transporteurs membranaires hépatiques ou rénaux (OATP1B1, OATP1B3, OCT1, OCT2, OAT1 et OAT3). Le niraparib est un substrat de la P-gp et de la BCRP, mais pas M1. Ni le niraparib, ni M1 ne sont des substrats de la BSEP.
Populations particulières
Âge et race
Les analyses de pharmacocinétique de population ont indiqué que l'âge et la race n'avaient aucun impact significatif sur les paramètres pharmacocinétiques du niraparib.
Population pédiatrique
Aucune étude n'a été conduite pour étudier la pharmacocinétique du niraparib chez l'enfant.
Les patientes prenant Niraparib peuvent présenter une asthénie, une fatigue et des sensations vertigineuses. Les patientes qui présentent ces symptômes doivent être prudentes lors de la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines.
Toxicité à doses répétées
Dans les études de toxicité à doses orales répétées, le niraparib a été administré tous les jours jusqu'à 3 mois chez des rats et des chiens. Le principal organe touché chez les deux espèces était la moelle osseuse, avec des modifications associées des paramètres hématologiques périphériques. En outre, une diminution de la spermatogenèse a été observée dans les deux espèces. Ces observations sont survenuesà des niveaux d'exposition inférieurs à ceux observés en clinique et ont été largement réversibles dans les 4 semaines suivant l'arrêt de l'administration du produit.
Génotoxicité
Le niraparib n'était pas mutagène lors d'un essai de mutation réverse sur des bactéries (test d'Ames) mais clastogène lors d'un essai in vitro d'aberrations chromosomiques chez les mammifères et lors d'un test in vivo du micronoyau réalisé sur de la moelle osseuse de rat. Cette clastogénicité est cohérente avec l'instabilité génomique résultant de la pharmacologie primaire du niraparib et indique un potentiel de génotoxicité chez l'homme.
Toxicologie de la reproduction
Les études de toxicité sur la reproduction et développement n'ont pas été conduites avec le niraparib.
Carcinogénicité
Les études de carcinogénicité n'ont pas été conduites avec le niraparib.
Les déchets corporels et le vomi doivent être manipulés avec précaution.
Les femmes enceintes doivent être averties afin d'éviter la manipulation d'agents cytotoxiques.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Prescription hospitalière.
Prescription réservée aux spécialistes et services CANCEROLOGIE.
Prescription réservée aux spécialistes et services ONCOLOGIE MEDICALE.
Gélule de taille 0 ; corps blanc portant une barre imprimée à l'encre noire et tête violette portant une barre imprimée à l'encre blanche.
Flacon en polyéthylène de haute densité (PEHD) doté d'une fermeture de sécurité pour enfants et d'un opercule en feuille d'aluminium thermo scellé par induction, contenant 93 gélules. Le flacon de 93 gélules et la notice sont présentés dans un sachet en plastique transparent ré-ouvrable initialement scellé par une languette de fermeture en plastique.